Amoureusement vôtre.

Avez-vous véritablement déjà été amoureux ? La question qui tue.

Je veux dire, l’amour, le vrai. Celui qui vous fait vibrer, qui vous fait trembler, qui vous donne des papillons dans le ventre ? Instantané. Le coup de foudre oui. Ça existe, si si. Je n’y croyais pas, plus. Quand j’avais 12 ans ça m’était déjà arrivé. Avec un garçon que je ne connaissais même pas, j’étais juste devenue amoureuse, comme ça d’un coup. Bien sûr cela n’a rien à voir…

L’amour dont je vous parle est celui qui naît entre deux personnes qui ont déjà un peu fait connaissance… Cette attraction, ce désir, ces mains qui tremblent à l’approche de l’être aimé. On se laisse aller, on ne sait plus quoi faire, quoi dire, à quoi penser. On a envie d’être à ses côtés à chaque seconde qui passe.

L’amour, le vrai, vous coupe l’appétit. Vous ne dormez plus. On se croirait dans un livre hein ? Mais je vous dis la vérité. Et puis un jour, vous apprenez que cette histoire n’aboutira à rien. Vous devez vous faire une raison. Mais rien n’y fait, vous pensez toujours à lui, elle. Vous vous repassez en boucles ces chansons que vous écoutiez à deux. Et vous pleurez, de joie, de tristesse, de nostalgie. Toutes vos émotions vous submergent et vous ne contrôlez plus rien.

Vous vous réveillez chaque matin en ayant rêvé de l’être aimé. Vous y pensez toute la journée. Vous buvez, un peu, pour oublier, mais rien n’y fait. Tous ces souvenirs vous reviennent à l’esprit et vous vous prenez à rêver qu’un jour vous vous retrouverez, que vous êtes faits pour être ensemble.

Un jour vous pensez que vous êtes passé(e) à autre chose, mais dans les bras d’un(e) autre ce n’est vraiment pas pareil. Vous ne cessez de comparez chacun de ses mouvements, de ses gestes, de ses mimiques et habitudes, avec cette personne que vous avez tant aimé et qui hante toujours vous pensées.

Finalement les souvenirs s’estompent et vous y pensez toujours en souriant, mais l’amour s’est embrumé. Mais vous savez, au fond de vous, que vous le/la retrouverez, même si cela prend du temps…

Anything worth doing in life will always be hard.

B(r)ouillon de culture.

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On pourrait penser que la proximité entre la Belgique et la France est telle, qu’y séjourner pour 6 mois ressemble à passer 6 mois dans le Nord-Pas-de-Calais (l’accent en moins, quoique).

Eh bien, non. Voilà, non, c’est tout. Je n’argumenterai pas. Plus sérieusement, même si nos voisins francophones parlent donc la même langue, nous sommes loin d’avoir le même langage. Tout du moins, vous comprendrez rapidement que vous n’êtes pas chez vous, même si vous y sentez bien. Et c’est dans des moments comme ça, en plein “culture shock”, qu’on remet en question tout un tas de choses dans sa vie.

Déjà, pourquoi NOUS ne mangeons pas des frites aussi souvent ? Ensuite, vous vous attarderez sûrement sur des questions un peu plus profondes et philosophiques mais cela dépend de chacun. En tout cas, vivre une expérience à l’étranger vous sera toujours bénéfique. Ajoutez à cela qu’il s’agit de votre stage de fin d’étude et c’est la cerise sur le gâteau.

Pour ma part et sans vouloir froisser personne, j’ai globalement été assez déçue de mon expérience en Belgique. Ce peuple fier, que je pensais accueillant s’est finalement avéré être un peu frontal. Bien évidemment les blagues et commentaires sur votre nationalité vont fuser : “bande de snobs”, “vous nous prenez pour des cons”… Bien que je n’aime vraiment pas faire de généralités, je dois avouer que j’ai (très) souvent été confrontée à ce genre de comportements. Et bien malheureusement, personne n’a essayé de me faire sentir ici chez moi.

C’est donc plutôt le coeur léger que je partirai de Belgique, le 8 août prochain. Sentiment qui m’était complètement inconnu lorsque j’ai du quitter l’Angleterre après un séjour de 9 mois. Ces Anglais, qui ont la réputation d’être si froids et distants, m’ont accueillie à bras ouverts et ont fait de l’Angleterre une nouvelle terre d’accueil.

Et vous, votre expérience ?

Acte I, scène 1

fleuriste

Je ne crois pas qu’il y ait de mots pour définir l’état dans l’esprit dans lequel un étudiant peut se trouver à l’arrivée de ses derniers moments en tant que tel. Perdu ? Enthousiaste ? Pressé ? Ou peut-être tout simplement un mélange de tout ça.

En tout cas il est certain que la prise de conscience ne se fait pas immédiatement. Pendant les derniers mois de cours on profite encore innocemment des heures de cours qui défilent, en se plaignant un peu, beaucoup parfois. On enchaîne les révisions et les examens et puis le jour fatidique arrive, celle de votre premier jour de stage. On s’y sent libre, indépendant, plein de bonne volonté. On a envie de croquer le monde et de donner le meilleur de soi-même, pour prouver à la Terre entière qu’on est capables d’avoir un job, nous les étudiants sans expérience professionnelle.

Et, doucement mais sûrement, le temps passe, les missions et projets s’enchaînent ; on se réveille et on réalise que, dans quelques mois, c’est le grand plongeon. Tout seul, comme un grand dans l’océan, sans brassards. C’est la boule au ventre qu’on se réveille un matin en se disant “ça serait bien si je commençais à regarder les offres d’emploi”. On aimerait quand même bien pouvoir se rendormir et se retrouver quand on avait 4 ans et que papa et maman s’occupaient de tout.

– To be continued –

Time for a change

 

Do you remember this day when you passed highschool? This very day that opened you doors to studies, crazy-student life, hard work, partying and lack of money? After 5 years, it is now (more or less) over. It seems like you have been waiting for this moment for ever and when it eventually comes, you realise you would spend more time sharing naivety and unconsciouness. Too late, wake up, now you are on your way to be an adult!